« Je suis un bon à rien », « il avait raison, j’en suis incapable », « je ne mérite pas de réussir »… Aujourd’hui, dans cet article, je vais vous parler d’un des créateurs du malheur et de la dépression, je l’ai nommé : l’autosabotage. Dans cet article, je vous explique qu’est-ce que l’autosabotage et comment arrêter de s’autosaboter !

L’autosabotage est quelque chose que l’on s’afflige à soi-même. Vous savez, c’est le mécanisme inconscient qui prend le contrôle de votre cerveau quand vous voulez faire quelque chose de nouveau et qui vous fait faire n’importe quoi l’histoire que vous vous ratiez bien comme il faut. L’autosaboteur est comparable à un virus interne : il crée la pagaille, la désinformation, le manque de clarté, la méfiance, le manque de confiance en nous-mêmes. Un de ses symptômes les plus importants est qu’il nous empêche de mener à terme les décisions que nous avons prises :
La procrastination : l’autosabotage le plus célèbre !
Parmi les autosabotages les plus célèbres, il y a la procrastination, c’est quand vous trouvez plein de bonnes raisons de ne rien faire pour ne pas prendre le risque de rater. Il y a aussi les comportements addictifs tels que les drogues ou la nourriture. C’est typiquement le cas des personnes qui ont traversé des épreuves difficiles de la vie ou vécu dans un environnement toxique, et qui pour les supporter ont mis en place des mécanismes comme l’alcool, le mensonge, la drogue, la nourriture qui les coupent de la sensation d’insécurité dans laquelle elles ont grandi.
Parfois, c’est même le corps qui déclenche des effets psychosomatiques pour empêcher à ces personnes de faire ce qu’elles devraient faire, en déclenchant par exemple « un mal de tête imaginaire » ou « un mal de ventre »…
Comment détecter un autosabotage ?
Pour détecter si vous êtes en autosabotage commencez par vous écouter penser. Par exemple si vous employez des mots comme « toujours/jamais, tout le monde/personne, il faut/je dois » à la place de « je choisis de… » ou si vous exagérez les choses ou les minimisez, que vous vous collez des étiquettes ou que vous tirez des conclusions sans preuve, il y a des chances que vous soyez sous l’emprise d’un saboteur intérieur. Généralement, le saboteur obéit aux ordres de quelque chose qui est profondément en nous : le syndrome de l’imposteur.
C’est ce qu’on ressent quand on renonce à quitter son travail pour faire celui que l’on a envie, mais aussi qu’on a peur de s’engager dans une relation, car on a l’impression de ne pas être assez bien pour la personne. Ou quand nous n’arrivons pas à encaisser les compliments, car nous pensons que les autres sont meilleurs que vous.
Cela vous parle ? 70 % des personnes ressentent ce sentiment au moins une fois dans leur vie. Pour faire simple le syndrome de l’imposteur c’est l’expression de toutes les critiques que vous avez prises en pleine face quand vous étiez plus jeune et que vous continuez d’entretenir inconsciemment. C’est comme une histoire que vous vous racontez en boucle. Par conséquent, vous avez tellement peur de revivre ces sensations désagréables du passé, que sans le savoir, votre saboteur va déclencher un autosabotage. Il se déclenchera pour que vous soyez en cohérence avec ces critiques, cette histoire que vous vous racontez, et la définissions de vous avez de vous-même. Ainsi, vous n’allez pas agir et passer à côté de vos objectifs.
Comment arrêter l’autosabotage ?
Alors vous pourriez vous demander, cela n’arrive-t-il qu’à moi ? Personne n’est immunisé contre l’autosabotage donc il ne s’agit pas de l’éradiquer, mais vous pouvez apprendre à le gérer.
Mais alors, comment gérer un autosabotage ? Premièrement, quand des pensées limitantes apparaissent, il est important de se détacher de l’égo et de reconnaitre que vous êtes dans un autosabotage. Soyez plus conscient de vous-même. Reconnaitre que vous vivez un autosabotage, et prendre connaissance de comment il se manifeste sur vous, est la première astuce pour commencer à maitriser votre autosabotage.
Deuxièmement, faites une liste de tout ce que vous n’aimez pas chez vous (physiquement, mentalement, au niveau de votre personnalité). De plus, faites une autre liste, ou vous marquez tout ce que vos parents vous reprocher quand vous étiez plus jeune. En faisant des liens entre ces deux listes, vous allez vous apercevoir que beaucoup de choses sont similaires entre ces deux listes. Ces similitudes créent cet autosabotage que vous vous infligez. En effet, la plupart de vos peurs prennent naissance dans votre passé. Si dépasser vos peurs par vous-même est trop difficile, faites-vous accompagner si vous en ressentez le besoin.
Troisièmement, prenez conscience que si votre cerveau vous sabote inconsciemment, c’est en grande partie à cause des croyances négatives que vous avez sur vous-même. C’est pour cela qu’il faut écouter avec bienveillance ce que vos peurs vous disent sur vous. Alors, devenez bienveillant avec vous. Être bienveillant avec soi, se serait comme une manière de dire à son cerveau : « je choisis maintenant d’avancer et de prendre en charge moi-même ma protection. Acceptez d’être vulnérable et voyez la vulnérabilité comme une occasion de vivre des expériences incroyables.
Enfin, apprenez à votre saboteur que vous êtes une personne de valeurs, unique, et précieuse capable du meilleur dans tous les domaines de votre vie. Le penser c’est bien ! L’imaginer, et le ressentir quotidiennement au plus profond de vous c’est encore mieux.
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