Vous arrive-t-il régulièrement de souffrir de procrastination, de procrastiner, de remettre à plus tard quelque chose que vous deviez réaliser aujourd’hui ou de trouver une excuse pour ne pas avancer sur votre projet ? Si oui, vous souffrez de la plus grande tueuse de rêves : je l’ai nommée la procrastination ! Qu’est-ce que la procrastination et comment arrêter de procrastiner ? Voilà les questions que je vais aborder avec vous dans cet article.
J’ai souffert pendant plusieurs années de procrastination, j’étais le meilleur du monde pour remettre les choses au lendemain. Mais voilà 5 ans que je ne procrastine plus. 5 ans où j’ai remplacé ma procrastination par de l’hyperproductivité. En effet, j’arrive à faire les posts ma page Instagram, à gérer mes deux cabinets thérapeutiques, à faire mes coachings et consultations en ligne. Je travaille sur mes autres projets à côté. Tout cela était impensable pour moi 5 ans en arrière ! Comment j’ai fait pour m’en libérer ? Je vais vous donner mes 3 astuces dans cet article.
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Qu’est-ce que la procrastination exactement ?
La procrastination est une tendance récurrente à remettre systématiquement au lendemain des actions. Le procrastinateur n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate. Il n’y a pas de domaine privilégié pour la procrastination, on peut procrastiner sur un peu tous les domaines et sur plein de choses. Pendant des années, j’ai cru que la procrastination était simplement de la fainéantise, que certaines personnes étaient naturellement plus productives que d’autres, mais cela est faux. Il y a d’autres raisons qui expliquent le fait que l’on procrastine !
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Quelles sont les causes qui nous poussent à procrastiner ? 4 sources de procrastination !
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La peur !
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La première cause de procrastination est la peur ! Nous pouvons procrastiner, remettre au lendemain ou même au surlendemain (ou à une date indéterminée dans le futur) une tâche avec laquelle une partie de nous-mêmes ne se sent pas à l’aise, ou pas légitime pour plusieurs raisons : ce n’est pas une chose vraiment urgente, on a peur du changement, de la nouveauté, on a peur de mal faire, ou peur de l’échec carrément. Bref, tout un tas de peur qui nous pousse à procrastiner. Pourtant, la peur est une bonne chose. Je vous invite à lire pour cela mon article que j’ai déjà fait sur la peur. De plus, quelque chose en nous peut aussi penser que cette action va nous causer des difficultés, et l’être humain n’aime pas les difficultés.
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La douleur !
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La deuxième cause de procrastination est la douleur : on a peur de souffrir si l’on passe à l’action ou de manquer de quelque chose. Par exemple, une personne doit absolument perdre du poids pour sa santé, elle peut tarder à se mettre au régime, car une partie d’elle a peur de perdre ses formes et sa capacité à être séduisante aux yeux de son mari. On peut vouloir arrêter de fumer, mais procrastiner la date de son arrêt du tabac, car on a peur du manque de nicotine, et des premiers jours sans cigarettes.
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La peur de perdre son identité !
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Troisièmement, on peut procrastiner par peur de perdre son identité ! On a peur parfois de passer à l’action, par peur de devenir quelqu’un d’autre, de se perdre ou de faire des choses qui ne sont pas alignées avec son désir. Par exemple, vous voulez arrêter le sucre, pourtant le sucre est un plaisir pour vous, un réconfort. Vos petits instants de gourmandises vous accompagnent régulièrement depuis l’âge de vos 5 ans ? Vous vous identifiez à cette personne gourmande. En arrêtant cette habitude, c’est comme si une partie de vous disparaissait.
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Une mauvaise focalisation
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Enfin, on peut procrastiner parce que les objectifs que l’on se fixe ne sont pas les bons. Par exemple, imaginons que votre voisin est devenu riche en vendant des formations sur la bourse. Vous vous mettez en tête de vivre la même vie que lui, mais vous ne faites rien, vous procrastinez. En effet, au fond de vous, vous n’aimez pas faire de la formation, et vous n’êtes pas adepte de la bourse. Vouloir vivre la vie de quelqu’un d’autre et définir des objectifs qui n’ont pas réellement de sens pour vous, qui ne vous font pas vraiment envie, vous fera procrastiner. Ce serait comme vouloir faire avancer une voiture sans mettre le bon carburant à l’intérieur. Le seul risque, c’est de noyer le moteur.
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Comment arrêter de procrastiner ?
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Trouvez l’origine de votre procrastination pour arrêter de procrastiner
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Premièrement, trouvez l’origine de ce qui vous freine et comprenez les conséquences de votre procrastination ! Il est important d’avoir conscience pour arrêter de procrastiner que nous sommes des procrastinateurs. Mais aussi de comprendre ce qui est à l’origine de cela. Est-ce que c’est la série que vous êtes en train de regarder sur netflix, est-ce que c’est la peur ? Si oui, de quelle peur s’agit-il ? La peur de perdre votre identité, d’échouer ? Ou est-ce que vos objectifs ne sont pas les bons dans la vie ? Ensuite, comprenez les conséquences de ce comportement dans plusieurs années. Si vous continuez de procrastiner à côté de quoi allez-vous passer ? Quelles conséquences la procrastination aura-t-elle sur votre vie ? Vous pouvez vous demander : est-ce que je me sens plus heureux après avoir procrastiné ? Ou est-ce que je culpabilise, et me sens mal ?
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Comprenez les conséquences de la procrastination pour arrêter de procrastiner
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Deuxièmement après avoir pris conscience de la cause, et des conséquences de ce comportement, faites de petites taches ! Décomposez vos objectifs. La plupart des gens procrastinent, car il voit la montagne devant eux. Il décide ainsi soit de faire demi-tour en disant « c’est trop dur, j’arrête », soit de lui échapper en disant « je ferai cela l’année prochaine ». À force de répéter ce mode d’action, notre motivation et notre estime de nous partent en chute libre, c’est de pire en pire. C’est pourquoi il vaut mieux commencer à éteindre l’incendie plutôt qu’attendre que la forêt brule. Et pour cela, rien de mieux que le découpage d’un objectif important en sous-objectifs. Comment ça marche exactement ? Disons que j’ai un objectif dans un an, je vais marquer mon objectif tout en haut de la feuille, par exemple : courir le marathon de Paris. Je vais ensuite décomposer mon objectif en petites étapes qui une fois cumulées me permettrons de courir le marathon de paris. Par exemple : acheter un équipement adéquat, me prendre un coach sportif, courir les 3 premiers mois 3 fois par semaine 10 kilomètres, puis les 3 mois suivants 15 kilomètres 4 fois par semaine, puis les 3 mois suivants 20 kilomètres 4 fois par semaine… Puis faire 6 sorties de 30 kilomètres au cours des 3 derniers mois… En mettant en place ce processus, il n’y a plus de raison d’avoir peur, car vous vous préparez à réussir.
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Ensuite, passez à l’action pour vous libérer de la procrastination et arrêter de procrastiner !
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Faites le premier pas ! Vous savez, je reçois des personnes à mon cabinet qui ont de gros diplômes, ils sortent d’école de commerce, ils connaissent plein de choses, il pourrait lancer des projets qui exploseraient. Mais pourquoi ne le font-ils pas? Parce qu’ils n’osent pas faire le premier pas. Parce qu’ils ont peur d’échouer, ils ne savent pas ce qui se cache derrière l’inconnu et ça les effraie. En vérité, on n’aime pas perdre, on est des êtres humains. Mais ça fait partie du jeu de la vie de prendre des risques. Si vous ne jouez jamais, vous ne gagnerez jamais, si ce n’est des regrets ! Le remède à ça ? Faites ce premier pas, osez être vulnérable, osez découvrir l’inconnu, osez vivre tout simplement. C’est derrière ce premier pas que se cachent les choses incroyables de la vie.
Enfin, faites-vous accompagner si vous en ressentez le besoin ! J’ai ouvert récemment mon programme d’accompagnement en ligne ou je vous accompagne individuellement sur différentes thématiques (le stress, les angoisses, la peur, les émotions) afin de vous permettre de vivre une vie plus sereine et apaisée, mais aussi de gagner du temps dans votre développement personnel. Je me ferais un plaisir de vous accompagner si vous en ressentez le besoin. Vous retrouverez un récapitulatif de mon programme d’accompagnement en ligne dans le lien au bas de cet article.
Pour écouter mon podcast sur le même sujet, je vous invite à cliquer juste ici !
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